« Internaliser la vidéo, c’est transformer chaque équipe en créateur de contenu »

Actu PlayPlay

07-10-2025

(Mis à jour le 07-10-2025)

Clock icon

4 min

« Internaliser la vidéo, c’est transformer chaque équipe en créateur de contenu »

L’inspiration vidéo à portée de main !

Faites le plein d'idées vidéo avec le Générateur d'Idées Vidéo. Répondez à 3 questions et laissez-vous guider vers votre prochaine création.

Découvrez maintenant

La vidéo est devenue un incontournable de la communication des entreprises. Comment les entreprises peuvent-elles produire vite, à grande échelle et mieux, en optimisant leur budget ? Et comment les équipes évaluent le succès de ces actions ?

Nous avons posé ces questions à Clémence Pannecoucke, Marketing Manager FR/UK chez PlayPlay, une solution de montage vidéo qui permet aux entreprises d’internaliser facilement la création vidéo et de la rendre accessible à toutes les équipes.

Q : Pourquoi la vidéo est-elle devenue incontournable pour les entreprises ?

Clémence Pannecoucke : Aujourd’hui, ce support de communication est utilisé à tous les niveaux d’une entreprise : réseaux sociaux, communication interne, formation, marque employeur, marketing, vente… C’est devenu un outil transversal qui répond à la fois à des enjeux business, mais aussi à des enjeux de culture et d’engagement. La vidéo rend les messages plus clairs, plus engageants et surtout plus efficaces, quel que soit le département qui l’utilise.

Q : Pourtant, beaucoup d’entreprises peinent à en produire suffisamment. Pourquoi ?

C.P. : Oui, c’est un vrai paradoxe. On sait que 91 % des consommateurs attendent plus de vidéos de la part des marques, mais la plupart des équipes n’arrivent pas à suivre le rythme.

Les freins sont bien connus : dépendance aux agences externes avec des allers-retours interminables, manque de temps côté équipes créatives déjà saturées, absence de processus clairs ou de formats standardisés. Même les grandes entreprises produisent à peine une centaine de vidéos par an, alors qu’une moyenne entreprise peut en sortir plus de 250.

La bonne nouvelle, c’est qu’il y a des solutions. On peut, par exemple, créer des modèles de marque prêts à l’emploi, organiser des sprints vidéo réguliers par équipe, ou encore s’appuyer sur des outils plus simples et collaboratifs qui rendent la création accessible à tous. Dès qu’on sort de la logique artisanale et qu’on met en place un vrai système, la production n’est plus un frein, mais un accélérateur.

Q : Comment l’internalisation change la donne ?

C.P. : Ce qui change vraiment, c’est la vitesse et l’autonomie. Quand on travaille avec une agence, on passe beaucoup de temps à briefer, à attendre des retours, à gérer des validations… Et au final on peut perdre plusieurs semaines avant d’avoir une vidéo. Quand on internalise, on peut lancer le projet dans la journée, tester, ajuster en direct, et surtout garder la main sur le message qu’on veut faire passer.

C’est aussi beaucoup plus simple pour produire en volume. On n’est plus limité à 2 ou 3 vidéos par trimestre parce que le budget ne suit pas ou que les ressources manquent. Avec les bons outils, chaque équipe peut créer ses propres contenus, qu’il s’agisse d’un teaser pour un événement, d’un module de formation ou d’une campagne marketing. Et comme tout est cadré par des modèles de marque, la qualité et la cohérence sont toujours au rendez-vous.

Q : Quel rôle joue PlayPlay dans ce changement ?

C.P. : On permet aux entreprises de passer de l’idée à la vidéo en quelques minutes, sans avoir besoin de compétences techniques. Concrètement, ça veut dire qu’un service RH peut créer son teaser de recrutement, qu’une équipe marketing peut sortir une campagne en vidéo pour les réseaux sociaux, ou qu’une équipe produit peut réaliser une démo vidéo pour présenter une nouveauté. Et tout ça en restant cohérent avec la charte de la marque.

Ce qui fait la différence, c’est la simplicité. On retrouve des modèles prêts à l’emploi, on peut ajouter son branding en un clic, traduire automatiquement, sous-titrer, redimensionner… Tout ce qui prenait des heures avant se fait beaucoup plus vite. Et avec l’IA intégrée, on gagne encore plus de temps : générer un script, adapter une vidéo pour plusieurs formats, créer une version multilingue, tout ça devient accessible.

Au final, notre rôle, c’est de rendre la vidéo possible pour tous, pas seulement pour les experts créatifs. C’est ce qui explique que dans beaucoup d’entreprises, on entende maintenant « On fait un PlayPlay » comme on dirait « On fait un PowerPoint ».

Q : L’IA est partout. Comment l’intégrer sans perdre l’authenticité des vidéos ?

C.P. : L’intelligence artificielle permet de gagner un temps énorme, mais elle ne doit pas remplacer la créativité humaine. Elle donne un coup de pouce sur la technique, mais le ton, l’angle, l’histoire, ça reste le rôle des équipes. ce qui fait la force d’une vidéo, ce n’est pas qu’elle soit parfaite techniquement, c’est qu’elle soit authentique. Les gens veulent voir de vraies personnes, entendre une vraie voix, ressentir une émotion. Et ça, aucune IA ne peut le remplacer.

Q : Comment mesurer l’impact d’une telle stratégie ?

C.P. : En regardant 4 critères simples :

  • La quantité : produisez-vous plus de vidéos ?
  • Le coût : est-ce plus rentable qu’avec une agence ?
  • Le temps : passez-vous plus vite de l’idée à la vidéo finale ?
  • L’impact : vos vidéos génèrent-elles plus d’engagement, de portée, de leads ?

Et la réponse est souvent oui sur les quatre.

Q : Le retour sur investissement est souvent un sujet sensible. Quels résultats concrets peut-on attendre ?

C.P. : Le ROI de la vidéo n’est pas toujours simple à mesurer, mais son impact est concret :

  • Une page de vente avec vidéo peut convertir jusqu’à 80 % de plus.
  • Les offres d’emploi en vidéo reçoivent 34 % de candidatures supplémentaires.
  • En formation, le temps d’apprentissage est réduit de 60 %,
  • et côté support, 62 % des marketeurs constatent une baisse des tickets grâce aux vidéos explicatives.

On voit bien que son impact dépasse largement le marketing. L’essentiel, c’est de définir ses objectifs en amont pour choisir les bons indicateurs. Ce sera d’ailleurs le thème du webinaire organisé avec l’Association des Communicants le 4 décembre, consacré au ROI vidéo.

Q : À quoi ressemblera la production vidéo dans les prochaines années ?

C.P. : La vidéo va devenir encore plus omniprésente et personnalisée. On ne se demandera plus « Faut-il faire une vidéo ? » mais « Quelle vidéo sert le mieux cet objectif ? ». Avec l’IA, les formats vont se multiplier, s’adapter automatiquement aux canaux et aux audiences. Et chaque département pourra produire ses propres contenus, qu’il s’agisse d’un cas client, d’un module de formation ou d’une annonce interne.

Inscrivez-vous à la newsletter !

Chaque mois dans votre boîte mail, un condensé des meilleurs conseils en communication.

invalid

Email invalide

sent

Inscription validée !

Merci pour votre inscription !

🎉