Comment faire un montage vidéo qui en met plein la vue ?

Vous venez de terminer le tournage de votre dernier film d’entreprise. Qu’il s’agisse d’une interview collaborateur ou du reportage d’un événement, vous voilà face à des dizaines de minutes de rushes vidéo.

Une matière première précieuse, mais qui ne peut pas être publiée telle quelle sur votre site internet ou vos réseaux sociaux. L’heure du montage a sonné !

Mais lorsqu’on n’est pas vidéaste professionnel, on ne sait pas toujours par où commencer.

Comment s’y prendre pour assembler vos différentes séquences vidéo et raconter une histoire cohérente, qui parlera à votre audience ?

À la fin de votre lecture, vous connaîtrez les 9 immanquables pour faire un montage vidéo de qualité, quel que soit l’outil que vous choisissez.

Les 3 phases d’un montage vidéo

Le montage vidéo expliqué en une phrase

Le montage vidéo consiste à choisir, modifier et organiser des séquences vidéo les unes à la suite des autres de manière cohérente.

Un montage vidéo se décompose en trois phases principales :

• La phase préparatoire : ici, vous faites le point sur vos différents rushes vidéo pour conserver les plus pertinents pour votre message.
• La phase de production : vient ensuite le montage à proprement parler. Vous assemblez les séquences vidéos entre elles dans votre logiciel de création vidéo, rectifiez les éventuelles erreurs de son et d’image, créez des transitions, etc.
• La phase de post-production : il s’agit de l’export de votre vidéo dans le format de votre choix (MP4, MOV, AVI, etc.).

9 conseils pour un montage vidéo qui raconte une histoire intelligible et captivante

1 - Utilisez un storyboard pour suivre un fil conducteur clair

Une vidéo réussie déroule un fil conducteur logique, du début à la fin.

Pour vous aider, créez un storyboard : c’est un plan de montage qui explicite le déroulé narratif de votre vidéo.

Pour le concevoir :

• Gardez en tête la cible à laquelle s’adresse votre future vidéo, ainsi que l’objectif final de votre vidéo.
• Définissez la durée souhaitée de votre vidéo. Gardez en tête que le temps d’attention de vos cibles est faible. Si votre vidéo dure plus d’une minute, votre audience risque de ne pas la regarder en entier.
• Faites ensuite figurer dans votre storyboard les différentes séquences à intégrer dans un ordre bien précis, en accord avec les idées que vous souhaitez véhiculer. Sélectionnez-les en suivant la règle 1 écran = 1 idée.
• Identifiez et classez en amont les passages vidéos que vous voulez intégrer dans votre montage vidéo. Si vous avez plus de 5 rushes, c’est-à-dire des séquences vidéos indépendantes, faites un tableau : nommez vos fichiers et notez les minutes qui vous intéressent. Vous serez beaucoup plus à l’aise lors de la phase de production.
• Mettez ensuite de côté les séquences dont vous n’avez pas besoin. Ne les supprimez pas : conservez-les dans un dossier annexe, elles pourront toujours vous servir pour un autre projet vidéo.

Avec tout cela, vous y verrez beaucoup plus clair et disposerez d’une ligne directrice pour pouvoir avancer sereinement.

2 - Pensez votre introduction comme les premières secondes d’une série Netflix

Votre introduction doit convaincre vos spectateurs de ne pas manquer la suite de votre vidéo.

La motivation n°1 pour 60 % des millennials quand ils achètent ? Le FOMO, selon Strategy Online. Cette technique de narration mise sur la peur de manquer quelque chose (Fear Of Missing Out).

Ne dépassez pas 3 à 7 secondes d’introduction pour maintenir un taux d’engagement optimal. Sur YouTube par exemple, les vidéos dont les introductions se situant dans cette échelle ont tendance à mieux performer.

En ce qui concerne le contenu de votre introduction, vous pouvez par exemple intégrer une phrase choc, un moment bêtisier d’une interview, un chiffre-clé ou encore une image qui suscite la curiosité.

N’en dévoilez pas trop, pour que les spectateurs aient envie de poursuivre leur lecture.

Voici 3 exemples d’introduction vidéo, qui durent chacune moins de 4 secondes :

3 - N’intégrez pas plus de deux styles de transition dans votre montage vidéo

Les transitions sont indispensables pour fluidifier l’enchaînement entre les différentes séquences définies dans votre storyboard.

Selon la tonalité que vous souhaitez donner à votre vidéo, plusieurs choix de transition s’offrent à vous :

• Le fondu, lorsqu’une séquence disparaît progressivement pour laisser apparaître la suivante. Cette transition permet notamment de passer d’un lieu à un autre, ou d’une personne à une autre avec fluidité.

• Le glissement, où une séquence “pousse” celle qui la précède hors de l’écran.

• Le balayage, qui découpe et pousse la séquence précédente au profit de la suivante, selon un axe horizontal ou vertical.

4 - Déclinez votre charte graphique pour des vidéos à votre image

84% des consommateurs ont indiqué avoir été convaincus d'acheter un produit ou un service après avoir regardé une vidéo publiée par une marque.

Pour que vos clients passent à l’action, ils doivent d’abord vous identifier.

Votre montage vidéo doit intégrer les éléments qui font votre spécificité et vous aideront à véhiculer votre marque sur différentes plateformes de diffusion.

Déclinez votre charte graphique sur votre vidéo en faisant preuve de cohérence :

• Servez-vous de votre police de caractères principale pour vos éléments textuels.
• Intégrez votre logo. Préférez l’incrustation de votre logo dans le bord supérieur droit de la vidéo, afin que votre audience associe le contenu à votre entreprise dès les premières secondes, sans pour autant déranger le visionnage de votre vidéo.
• Utilisez la palette de couleurs dont vous faites usage sur votre site web et vos communications print.

Ne soyez pas trop promotionnel dès le début de votre vidéo, au risque de faire fuir votre audience. Commencez toujours par apporter de la valeur à vos spectateurs. Vous avez davantage de liberté en conclusion : logo au milieu de l’écran, renvoi vers vos réseaux sociaux ou votre site internet.

5 - Alternez la profondeur de cadrage et la durée des écrans pour gagner en rythme

Donnez du rythme à votre montage pour maintenir l’attention de votre cible tout au long de votre vidéo :

• Alternez différents types de plans :
  • des plans serrés sur des détails de la scène filmée : un objet, un sourire, etc.
  • des plans plus larges qui vont poser le contexte de votre vidéo.
  • des plans mouvants, des extraits vidéos qui vont faire gagner en énergie votre vidéo finale.
• Évitez les plans trop longs et trop statiques. Pour une ambiance énergique, multipliez les plans de quelques secondes. Inversement, pour une ambiance calme, optez pour des séquences de 5 à 7 secondes, mais ne dépassez pas cette durée.
• Changez les angles de prise de vue. Lors du tournage, filmez à partir de deux caméras, si vous le pouvez. Pour une interview, vous pouvez en positionner une face à la personne interrogée, et la deuxième de manière à la filmer de trois-quarts.
• Jouez sur la vitesse. N’hésitez pas à accélérer certaines scènes importantes mais trop longues ou les ralentir pour en souligner l’importance.

6 - Appuyez votre message grâce à la musique

Sélectionnez des pistes audio en cohérence avec votre contenu pour appuyer votre message. Il a été prouvé que la qualité de l'habillage sonore est en corrélation directe avec le succès de votre vidéo. Si la qualité audio de votre vidéo est moyenne, celles et ceux qui la visionnent seront plus susceptibles de réagir négativement à son contenu, et ce, quelle que soit la qualité des visuels mis en avant.

Pour qu’audio et vidéo ne fassent qu’un, quelques conseils :

• Baissez la musique de fond quand une personne s’exprime.
• Pensez aux bruitages et effets sonores pour mettre l’accent sur un passage important de votre vidéo. Mais n’en abusez pas, au risque de perdre en crédibilité.
• Incluez plusieurs musiques en une vidéo pour donner encore plus de rythme à votre vidéo et surprendre votre audience. Les plans rapides et rapprochés s’associeront mieux à une musique rythmée, plutôt qu’à une musique douce.

7 - Ajoutez des incrustations visuelles pour souligner les moments clés

Les incrustations facilitent la compréhension de votre vidéo, apportent un éclairage précis sur un point à mettre en avant, et permettent de ménager des respirations tout au long de votre montage.

Les incrustations peuvent prendre la forme de chiffres et phrases clés, d'éléments sonores, de pictogrammes, de supports visuels de type graphiques et animations, ou encore de GIFs.

En plus de souligner des moments clés de votre vidéo, les incrustations peuvent être ajoutées sur les éléments en trop que vous ne pouvez pas supprimer (Julien qui a claqué la porte de son bureau ou Laura qui est passé dans le cadre en plein tournage). Pour faciliter l'incrustation d'éléments il est conseillé d'utiliser un fond vert lors du tournage de vos vidéos.

N’oubliez pas de garder une certaine cohérence entre la police et la couleur de vos incrustations et vos écrans titres.

8 - Ajoutez des sous-titres car 85 % des vidéos sont regardées sans le son sur les réseaux sociaux

Pourquoi un pourcentage si élevé ? La lecture automatique des vidéos de votre fil d’actualité sans le son, autrement dit l’autoplay, s’est aujourd’hui généralisé sur la majorité des réseaux sociaux.im

Ajouter des sous-titres, c’est l’assurance de :

• Renforcer l’accessibilité de vos vidéos (10 millions de personnes ont des problèmes d'audition en France).
• Booster votre référencement naturel (SEO). Google référence aussi des vidéos, qu’il affiche en haut des pages de ses résultats de recherche, pour bon nombre de requêtes.
• Toucher une audience internationale, puisque vous pouvez traduire vos sous-titres dans la langue de votre choix.
• Clarifier et reformuler des passages, à l’image de phrases prononcées de manière complexe à l’oral.

Vous pouvez ajouter des sous-titres de trois manières :

• Ajouter des sous-titres sur des plateformes comme PlayPlay.
• Incruster des sous-titres au format .srt.
• Ajouter des sous-titres nativement dans la vidéo.

Nous vous conseillons cet article pour choisir la bonne méthode d’ajout de sous-titres.

9 - Finissez avec un appel à l’action clair pour guider votre audience

Le CTA (call-to-action ou appel à l’action en français) a pour objectif de convertir un visiteur en lead en l’incitant à agir de façon immédiate. En pratique, le CTA prend très souvent la forme d’une injonction, avec l’utilisation d’un verbe à l’impératif : “suivez-nous”, “cliquez ici”.

C’est grâce à ce CTA que vous allez inciter vos cibles à accomplir une action bien précise, comme par exemple :

• Remplir un formulaire.
• Se rendre sur une page précise, comme une landing page, par exemple.
• Laisser un commentaire.
• Obtenir une démo.
• Postuler.
• Liker votre vidéo.
• Vous suivre sur les réseaux sociaux.

Voici 3 exemples de CTA, créés avec PlayPlay :

Créer des vidéos engageantes est désormais à votre portée. Il ne reste plus qu’à trouver le logiciel de montage qui vous convient !

Si vous ne souhaitez pas vous embarrasser avec des logiciels de montage techniques qui nécessitent une longue courbe d’apprentissage, comme Adobe Premiere, Movie Maker ou Final Cut Pro X, servez-vous d’un outil intuitif comme PlayPlay.

PlayPlay est adapté aux équipes marketing, communication et RH n’ayant aucune connaissance dans la vidéo mais souhaitant en produire de haute qualité, très simplement et en quelques minutes.

Voici un rapide tutoriel pour vous donner un aperçu !