Selon une étude récente, 87 % des professionnels interrogés déclarent que la vidéo est un outil efficace pour la notoriété de marque.
Mais si l’impact du format dans votre stratégie marketing ne fait plus de doute, faire le grand saut et commencer à éditer des vidéos peut parfois freiner les marketeurs même téméraires.
Manque de temps ? Pas sûr de savoir comment procéder techniquement ? Syndrome de l’imposteur ? Autant que de questions auxquelles vous avez sûrement déjà dû vous heurter.
La bonne nouvelle ? Pas besoin d’être Martin Scorsese pour éditer des vidéo avec un rendu professionnel. Il vous suffit d’un storyboard bien structuré et d’un logiciel d'édition simple d'utilisation pour vous lancer.
Dans cet article, on vous décrit les 5 étapes clés d’un bon montage vidéo et les 9 conseils à suivre pour assurer un montage vidéo professionnel.
Qu’est-ce qu’un montage vidéo ?
Le montage vidéo est un processus créatif où différents clips vidéo sont assemblés pour former une œuvre cohérente. Il s'agit de sélectionner, d'agencer, d'éditer et parfois d'ajouter des effets vidéo ou de la musique pour raconter une histoire ou transmettre un message.
L'objectif du montage vidéo est donc simple : capter l'attention du spectateur, lui transmettre des émotions et l’attirer vers votre univers.
Comment faire un montage vidéo professionnel en 5 étapes ?
Le montage vidéo est bien plus qu'un simple assemblage de clips mis bout à bout. Pour magnifier un contenu, il vous faudra mêler musique, transitions et éléments dynamiques. On vous présente comment faire une vidéo ici!
Étape 1 : Choisir le bon outil de montage vidéo
La première étape cruciale pour réaliser un montage vidéo de qualité consiste à sélectionner le logiciel adapté à vos besoins et objectifs. Il existe une multitude d’outils vidéo pour les débutants ou professionnels. Alors comment choisir le meilleur outil ?
- Vous priorisez la collaboration des équipes sur la création du contenu ? Optez pour un logiciel favorisant le partage et les commentaires en temps réel.
- Besoin d’une plateforme tout-en-un vous permettant le partage des vidéos en externe ? Choisissez un logiciel de montage vidéo qui intègre déjà des fonctionnalités de distribution.
- Vous souhaitez gagner du temps dans le montage, priorisez des logiciels simples d’utilisation, permettant la création de modèles pour répliquer vos contenus.
Une fois la vidéo finie, il ne reste plus qu’à exporter la version finale !
Vous cherchez une solution qui permet de faire les trois à la fois ?
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Une fois votre éditeur sélectionné, il est temps de vous atteler à l’une des étapes cruciales de votre montage : la préparation des éléments et le storyboarding.
Étape 2 : Préparer les éléments du montage vidéo (storyboarding)
Le storyboarding consiste à créer une série d'illustrations ou d'images, disposées dans une séquence, pour prévisualiser la progression de l'histoire. Chaque case du storyboard représente une scène ou un plan spécifique, souvent accompagnée d’un texte descriptif ou de dialogues.
En quoi est-ce important pour le montage vidéo ? :
- Vision claire : Il offre une vision claire et concrète du déroulement de la vidéo, permettant à tous les membres de l'équipe de visualiser le fil conducteur.
- Efficacité : Ayant une feuille de route bien définie, le monteur peut plus efficacement organiser et sélectionner les séquences vidéo nécessaires.
- Cohérence narrative : Un storyboard bien conçu assure une transition fluide entre les différentes scènes, garantissant que l'histoire se déroule de manière logique dans l’esprit du spectateur
- Économie de temps : Produire une vidéo coûte de l’argent. Avec un storyboard, les équipes peuvent minimiser les erreurs de montage
- Communication : Il sert d'outil de communication entre toutes les parties prenantes, garantissant que tout le monde est sur la même longueur d'onde.
Exemple d’un storyboard pour réussir le montage de votre vidéo de recrutement
Imaginez que vous travaillez sur une série de portraits de collaborateurs afin de recruter de nouveaux talents dans votre entreprise.
Voici à quoi votre storyboard pourrait ressembler sur le montage d’une de ces vidéos de recrutement :
Titre de la vidéo : Rencontrez... Manon, Customer Care Manager.
Cible : candidats.
Objectif : booster le nombre de candidatures entrantes sur votre page carrière.
Durée de la vidéo : 45 secondes maximum
Déroulé :
- Écran n°1 : extrait de Manon qui rit (3 sec - entre 10:45 et 10:48)
- Écran n°2 : présentation de son nom et de son poste (4 sec - entre 01:12 et 01:16)
- Écran n°3 : écran première question “Ta fonction en 3 mots ?” (10 sec - entre 03:53 et 04:03)
- ...
En soi, le storyboarding est une boussole pour le montage vidéo. Pour en savoir plus sur comment faire un storyboard, c’est par ici.
Étape 3 : Dérushage des plans
Moment crucial du montage vidéo, le dérushage consiste à visionner, sélectionner et classer les différentes séquences tournées lors du tournage. Il permet également de distinguer les prises exploitables de celles qui ne le sont pas, en fonction de critères tels que la qualité, la pertinence ou l'émotion transmise. Sélectionnez les moments qui participent au storytelling de votre vidéo et qui préservent la continuité visuelle et scénaristique de votre vidéo.
Mais le dérushage sert aussi à identifier des anomalies dans ce que vous avez filmé, comme les images floues, surexposées, mal cadrées ou encore celles à retoucher ; le but étant de garder que le meilleur pour avoir la meilleure version de votre vidéo.
Finalement, le dérushage est comme le tri préliminaire d'un puzzle, où vous pouvez identifier et organiser les pièces clés avant de commencer à assembler la version finale.
Étape 4 : Montage des rushes sélectionnés
Après le dérushage, vient l'assemblage. C'est ici que la magie du montage opère véritablement, transformant des séquences individuelles en une histoire.
- Séquençage : Commencez par ordonner selon la narration souhaitée. L'agencement doit suivre la trame du storyboard, tout en restant flexible.
- Transition : Utilisez des transitions. Qu'il s'agisse de coupes ou de fondus, la transition permet de renforcer le rythme de la vidéo.
- Rythme : Le rythme de montage est essentiel. Il doit correspondre à l'émotion et au message que vous souhaitez transmettre.
- Étalonnage : Appliquer des corrections colorimétriques permet d’améliorer la qualité visuelle et l'impact émotionnel de la vidéo.
- Son : N'oubliez pas l'importance de l’audio. Intégrez la musique, les effets sonores et assurez-vous que les dialogues ou les voix off offrent un son bien rond.
Lors du montage, accordez une importance particulière au visionnage continu de votre travail pour repérer d'éventuels ajustements. N’hésitez pas ici à intégrer une étape collaborative où vos partenaires sur le projet peuvent faire leur retour.
Choix de l’éditeur vidéo
Débutants ou professionnels, une solution de création vidéo comme PlayPlay vous permet d’assembler vos vidéos en quelques clics grâce aux nombreux modèles personnalisables ou grâce aux fonctionnalités IA. Vous pouvez vous concentrer sur ce qui importe vraiment : le storytelling et le messaging de vos contenus.
Étape 5 : Exportation
À ce stade, vous avez une vidéo complète !
Avant de crier victoire et partager votre vidéo sur tous les supports, n’hésitez pas à la visionner une dernière fois sous tous les formats sélectionnés à l’export. Par exemple, une voix peut être audible sur les hauts-parleurs de votre ordinateur mais moins sur ceux d’un téléphone.
Enfin, assurez-vous que le format d'exportation correspond bien aux critères des plateformes sur lesquelles vous allez publier votre contenu – vertical comme horizontal.
8 conseils pour un montage vidéo qui raconte une histoire intelligible et captivante
1. Pensez votre introduction comme les premières secondes d’une série Netflix
Votre introduction doit convaincre vos spectateurs de ne pas manquer la suite de votre vidéo.
La motivation n°1 pour 60 % des millennials quand ils achètent ? Le FOMO, selon Strategy Online. Cette technique de narration mise sur la peur de manquer quelque chose (Fear Of Missing Out).
Ne dépassez pas 3 à 7 secondes d’introduction pour maintenir un taux d’engagement optimal. Sur YouTube par exemple, les vidéos dont les introductions se situent dans cette échelle ont tendance à mieux performer.
En ce qui concerne votre introduction, vous pouvez par exemple intégrer une phrase choc, un moment de bêtisier d’une interview, un chiffre-clé ou encore une image qui suscite la curiosité.
N’en dévoilez pas trop, pour que les spectateurs aient envie de poursuivre leur lecture.
2. N’intégrez pas plus de deux styles de transition dans votre montage vidéo
Les transitions sont indispensables pour fluidifier l’enchaînement entre les différentes séquences définies dans votre storyboard.
Selon la tonalité que vous souhaitez donner à votre vidéo, plusieurs choix de transition s’offrent à vous :
- Le fondu, lorsqu’une séquence disparaît progressivement pour laisser apparaître la suivante. Cette transition permet notamment de passer d’un lieu à un autre, ou d’une personne à une autre avec fluidité.
- Le glissement, où une séquence “pousse” celle qui la précède hors de l’écran.
- Le balayage, qui découpe et pousse la séquence précédente au profit de la suivante, selon un axe horizontal ou vertical.
N’abusez pas des transitions lors de votre montage vidéo
Trop de styles de transition différents donneront un côté amateur à votre vidéo. Alors utilisez-les avec parcimonie : choisissez-en un ou deux maximum pour chacune de vos vidéos.
Si vous créez une vidéo dynamique, comme un teaser ou un snack content, optez pour des cuts. Il s’agit d’une absence de transition, qui permet de créer un rythme plus saccadé et énergique.
3. Déclinez votre charte graphique pour des vidéos à votre image
84% des consommateurs ont indiqué avoir été convaincus d'acheter un produit ou un service après avoir regardé une vidéo publiée par une marque.
Pour que vos clients passent à l’action, ils doivent d’abord vous identifier.
Votre montage vidéo doit intégrer les éléments qui font votre spécificité et vous aideront à véhiculer votre marque sur différentes plateformes de diffusion.
Déclinez votre charte graphique sur votre vidéo en faisant preuve de cohérence :
- Servez-vous de votre police de caractères principale pour vos éléments textuels.
- Intégrez votre logo. Préférez l’incrustation de votre logo dans le bord supérieur droit de la vidéo, afin que votre audience associe le contenu à votre entreprise dès les premières secondes, sans pour autant déranger le visionnage de votre vidéo.
- Utilisez la palette de couleurs dont vous faites usage sur votre site web et vos communications print.
Ne soyez pas trop promotionnel dès le début de votre vidéo, au risque de faire fuir votre audience. Commencez toujours par apporter de la valeur à vos spectateurs. Vous avez davantage de liberté en conclusion : logo au milieu de l’écran, renvoi vers vos réseaux sociaux ou votre site internet.
Utilisez des plans B-rolls dans votre montage vidéo pour dynamiser votre storytelling
Pour renforcer l’authenticité dans vos montages, privilégiez vos propres contenus et créations. Que ce soit pour vos vidéos et vos photos, préférez des créations internes plutôt que des médias issus de banques de photos, bien souvent plus génériques et moins personnalisées.
Cependant, parfois, vous n’aurez pas le choix ! Si vous optez pour des banques de photos ou de vidéos, essayez de trouver un visuel original et crédible.
4. Alternez la profondeur de cadrage et la durée des écrans pour gagner en rythme
Donnez du rythme à votre montage pour maintenir l’attention de votre cible tout au long de votre vidéo :
- Alternez différents types de plans :
- des plans serrés sur des détails de la scène filmée : un objet, un sourire, etc.
- des plans plus larges qui vont poser le contexte de votre vidéo.
- des plans mouvants, des extraits vidéos qui vont faire gagner en énergie votre vidéo finale.
- Évitez les plans trop longs et trop statiques. Pour une ambiance énergique, multipliez-les de quelques secondes. Inversement, pour une ambiance calme, optez pour des séquences de 5 à 7 secondes, mais ne dépassez pas cette durée.
- Changez les angles de prise de vue. Lors du tournage, filmez à partir de deux caméras, si vous le pouvez. Pour une interview, vous pouvez en positionner une face à la personne interrogée, et la deuxième de manière à la filmer de trois-quarts.
- Jouez sur la vitesse. N’hésitez pas à accélérer certaines scènes importantes mais trop longues ou les ralentir pour en souligner l’importance.
Utilisez des plans B-rolls dans votre montage vidéo pour dynamiser votre storytelling
Pour rompre la monotonie de certains sujets et séquences, servez-vous de plans B-Rolls ou plans de coupe. Il s’agit de séquences d’illustrations qui ne font pas partie de vos rushes initiaux, mais qui s’avèrent très précieuses pour renforcer la compréhension et le dynamisme. Elles apparaissent souvent à l’écran lorsqu’un intervenant parle, par exemple lors d’une interview ou d’un reportage. C'est le cas dans la vidéo ci-dessous.
5. Appuyez votre message grâce à la musique
Sélectionnez des pistes audio en cohérence avec votre contenu pour appuyer votre message. Il a été prouvé que la qualité de l'habillage sonore est en corrélation directe avec le succès de votre vidéo. Si la qualité audio de votre vidéo est moyenne, celles et ceux qui la visionnent seront plus susceptibles de réagir négativement à son contenu, et ce, quelle que soit la qualité des visuels mis en avant.
Pour qu’audio et vidéo ne fassent qu’un, quelques conseils :
- Baissez la musique de fond quand une personne s’exprime.
- Pensez aux bruitages et effets sonores pour mettre l’accent sur un passage important de votre vidéo. Mais n’en abusez pas, au risque de perdre en crédibilité.
- Incluez plusieurs musiques en une vidéo pour donner encore plus de rythme à votre vidéo et surprendre votre audience. Les plans rapides et rapprochés s’associeront mieux à une musique rythmée, plutôt qu’à une musique douce.
Assurez-vous de pouvoir utiliser la musique librement
6. Ajoutez des incrustations visuelles pour souligner les moments clés
Les incrustations facilitent la compréhension de votre vidéo, apportent un éclairage précis sur un point à mettre en avant, et permettent de ménager des respirations tout au long de votre montage.
Les incrustations peuvent prendre la forme de chiffres et phrases clés, d'éléments sonores, de pictogrammes, de supports visuels de type graphiques et animations, ou encore de GIFs.
En plus de souligner des moments clés de votre vidéo, les incrustations peuvent être ajoutées sur les éléments en trop que vous ne pouvez pas supprimer (Julien qui a claqué la porte de son bureau ou Laura qui est passée dans le cadre en plein tournage). Pour faciliter l'incrustation d'éléments il est conseillé d’utiliser un fond vert lors du tournage de vos vidéos.
N’oubliez pas de garder une certaine cohérence entre la police et la couleur de vos incrustations et vos titres.
7. Ajoutez des sous-titres car 85 % des vidéos sont regardées sans le son sur les réseaux sociaux
Pourquoi un pourcentage si élevé ? La lecture automatique des vidéos de votre fil d’actualité sans le son, autrement dit l’autoplay, s’est aujourd’hui généralisé sur la majorité des réseaux sociaux.im
Ajouter des sous-titres, c’est l’assurance de :
- Renforcer l’accessibilité de vos vidéos (10 millions de personnes ont des problèmes d'audition en France).
- Booster votre référencement naturel (SEO). Google référence aussi des vidéos, qu’il affiche en haut des pages de ses résultats de recherche, pour bon nombre de requêtes.
- Toucher une audience internationale, puisque vous pouvez traduire vos sous-titres dans la langue de votre choix.
- Clarifier et reformuler des passages de phrases prononcées de manière complexe à l’oral.
Vous pouvez ajouter des sous-titres de trois manières :
- Sur des plateformes comme PlayPlay.
- Au format .srt.
- Nativement dans la vidéo.
Nous vous conseillons cet article pour choisir comment ajouter des sous-titres dans vos vidéos.
8. Finissez avec un appel à l’action clair pour guider votre audience
Le CTA (call-to-action ou appel à l’action en français) a pour objectif de convertir un visiteur en lead en l’incitant à agir de façon immédiate. En pratique, le CTA prend très souvent la forme d’une injonction, avec l’utilisation d’un verbe à l’impératif : “suivez-nous”, “cliquez ici”.
C’est grâce à ce CTA que vous allez inciter vos cibles à accomplir une action bien précise, comme par exemple :
- Remplir un formulaire.
- Se rendre sur une page précise, comme une landing page, par exemple.
- Laisser un commentaire.
- Obtenir une démo.
- Postuler.
- Liker votre vidéo.
- Vous suivre sur les réseaux sociaux.
Adaptez votre CTA au format mobile
Assurez-vous que votre CTA soit lisible et adapté à la navigation sur smartphone, qui s’est imposé comme le premier écran pour se connecter à Internet au quotidien, en France.
Créer des vidéos engageantes est désormais à votre portée. Il ne reste plus qu’à trouver le logiciel de montage qui vous convient !
Si vous ne souhaitez pas vous embarrasser avec des logiciels de montage technique qui nécessitent une longue courbe d’apprentissage, comme Adobe Premiere, Movie Maker ou Final Cut Pro X, servez-vous d’un outil intuitif comme PlayPlay.
PlayPlay est adapté aux équipes marketing, communication et RH n’ayant aucune connaissance dans la vidéo mais souhaitant en produire de haute qualité, très simplement et en quelques minutes.
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Étape 3 : Saisissez votre message dans l’espace de dialogue de l'IA.
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Étape 5 : Ajoutez une touche finale à votre vidéo en modifiant des éléments. Vous pouvez modifier le texte, les couleurs, l’audio, les images et ajouter les éléments de votre marque comme le logo, la couleur et la typographie à la vidéo. Laissez-vous porter par les nombreuses fonctionnalités d’édition vidéo. Vous pouvez les enregistrer et les utiliser à plusieurs reprises grâce à la fonction de marquage de PlayPlay.
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Mélissa François
Head of Global Content & Comms
Melissa est une leader marketing avec plus de dix ans d'expérience dans l'univers du SaaS. Passionnée par les récits de marque captivants, elle excelle dans l'engagement des communautés à travers un contenu percutant et engageant.